MOBILISATION POUR RÈGLEMENTER LA CIRCULATION DES QUADS

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MISE EN CONTEXTE

Nous étions déjà nombreux l’été dernier à être dérangés de la vitesse et des allers et retours de motocross, quads, et autres véhicules tout-terrain, sur le chemin du Parc jusqu’à la réserve faunique et sur le chemin des Cascades vers les chutes du Calvaire (chemin semi-privé) et dans les environs. La circulation était de plus en plus fréquente, généralement non réglementaire, et la vitesse contrevenait au Code de la route. 

Nous ne parlons pas ici des VTT des résidents, qui roulent sur de courtes distances, doucement, à des fins pratiques, de travaux, etc, chez eux ou tout près. Eux non plus ne veulent pas voir leur région devenir le village de clubs de quads, l'autoroute du VTT sportif. Eux aussi veulent circuler et que leurs enfants soient en sécurité sur nos routes et chemins.
(Ce billet a été publié le 9 janvier, mais il est remis en page frontispice régulièrement.)
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Les fréquents passages de quads et autres véhicules hors route ont été insupportables particulièrement les week-ends, les vacances et durant les congés, ce qui commençait à rendre la vie ici des plus désagréables pour tous les résident(e)s. Nous envisagions déjà demander au conseil municipal d’aviser les propriétaires et tout ceux concernés par ce type d’engins hors route, de respecter les règles du civisme, et celles de la réglementation les invitant sur les sentiers, et non sur la route.

Aujourd’hui, depuis l'ouverture du sentier le 13 décembre, nous ne sommes plus exténués, nous sommes très inquiets et déterminés à défendre et sauvegarder notre environnement.
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SENTIER TRANS QUÉBEC

Depuis l’ouverture de la Phase 1 d’un sentier de quads hiver 2014 – le sentier des Nymphes - ce ne sont plus quelques véhicules bruyants, mais plusieurs chaque jour que nous entendons et croisons depuis le 13 décembre dernier. 

Un panneau de signalisation invite (invitait !! point gagné) les quads à se rendre à Mandeville par le chemin du Parc (aucun règlement n'a encore été soumis à la population et adopté en ce sens constate-t-on). Des panneaux de signalisation que la municipalité n'a pas encore autorisés, invitent les quadistes à circuler dans les 2 sens, sur plus de 9km, puis sur le rang Mastigouche, ainsi, jusqu'à Mandeville (17km). Celle information est ainsi injustement transmise alors qu'aucun règlement ne permet de circuler sur la route, s'exposant à des accidents, et nuisant aux résidentes et résidents? Qu’en sera-t-il de la phase 2, et des beaux jours !!?

Comment la PHASE 1 du CLUB, peut-elle exister et déboucher sur une route municipale empruntée par des voitures, pour lequel elle n'aurait pas reçu d'autorisation légale?
(Photo : A.Marois / Chemin du Parc : )
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SENSIBILISATION ET RÈGLEMENTATION

Les quads se permettent donc de circuler -entre autres- sur un chemin municipal, (chemin du Parc), bien au-delà du kilomètre autorisé par la «Loi sur les véhicules hors route» (1). Ainsi, nombre de résidents sont désormais exposés à cette pollution sonore et atmosphérique grandissante. 

Nous demandons que la municipalité de Mandeville adopte une position des plus fermes, exigeant que les quads se rendent aux sentiers du CLUB des Randonneurs, sur des remorques, comme il se doit et se fait ailleurs, en toute harmonie. Les quads trouvent entres autres des places de stationnement à l’Auberge Rond située à plus de 4,3 kilomètres de l’entrée du Sentier Trans-Québec. Ils devraient, de là, reprendre la route sur leurs remorques en respect de la loi et des résidents. Plusieurs résidences sont à moins de 30 m de leur passage, ce qui est, selon notre compréhension, tout aussi non réglementaire. (Photo : A.Marois / Sortie du Sentier Trans Québec)

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PROBLÉMATIQUE ET SOLUTION

Nous sommes conscients que le tourisme est une source de revenus et de vitalité pour un village, une région et ses habitants, mais cela ne doit en aucun cas être au détriment de la qualité de vie de ses résidents ni de son environnement. Il semble que le club Quad des Randonneurs ait reçu une lettre d'appui de la MRC, et profite de subventions de la CRRNT de Lanaudière et de Transport Québec pour aménager le sentier des Nymphes (phase 1), à partir du chemin du Parc, et tienne pour acquis des droits et libertés de circulation ailleurs. Cela ne concerne pas le Chemin du Parc. Il lui appartient donc de trouver et d’offrir une solution qui ne permette ni au Club ni à ses utilisateurs de contourner la réglementation, de déranger la population locale et de proximité, et de nuire aux environs. Un village déserté par ses résidents faute de cohabitation avec un type de tourisme, même si cela semble être une manne temporaire, finit par mourir. Notre conseil municipal a le devoir de ne pas négliger les résidents qui participent eux aussi à l'économie locale, ni tuer les richesses que nous avons ici.

Un article bien documenté signé Manon Leblanc, explique le même genre de problématique à Ste-Émilie de l'énergie et démontre que l'opposition commerçants/économie/résidents/ n'a pas lieu d'être.
Lire l'article 
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MOBILISATION ET ACTION

Si nous n’agissons pas, nous serons en passe de devenir le berceau de la pollution sonore et environnementale, alors même que des initiatives touristiques écosociales d’ici et au sein de la MRC de D’Autray, de vignobles biologiques, de marché local, de produits fermiers naturels, d’horticulture, d’apiculture, de cours de compostage, de pêche durable, de vêtements/objets de seconde vie, et de sentiers majestueux pédestres/raquettes/ski de fond/vélo, tentent de faire leur place et de répondre à ce que vante la municipalité de Mandeville. Ces initiatives saines, tournées vers un futur viable et touristique responsable, méritent notre attention et notre soutien pour se développer davantage. Elles attirent une clientèle motivée, qui croit aux valeurs locales saines et innovantes, les défendent, et les encouragent.  (Photo Sentier National.)
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VOIRIE ET ABORDS DES ROUTES

En plus de voir le chemin du Parc (qui longe la rivière) devenir invivable, les abords de la route et les accotements sont malmenés, creusés, érodés — ce qui entraîne des considérations économiques liées aux travaux de voirie — qui se répercuteront en frais annuels dans les frais de la municipalité et les taxes municipales de tous les Mandevillois, bien que cela ne soit pas l’objet premier de nos récriminations. En plus des quads, les véhicules côte à côte et les motocross utilisent aussi le centre et l'accotement du chemin du Parc, qui se détériore à vue d’oeil. Les accotements du chemin du Parc ont aussi été élargis par endroit l'été dernier, de façon brutale, sans tenir compte de la végétation qui protégeait les abords de la rivière. (Photo chemin des Cascades.)

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POLLUTION, SANTÉ, SÉCURITÉ

Ces activités perturbent non seulement la paix et la tranquillité, mais aussi la santé, par l’augmentation de monoxyde de carbone pour les résidents, la faune, la flore, le sol, les cours d’eau. C'est à dire, nous-mêmes. Ainsi, au-delà de la pollution sonore, l’augmentation de la pollution atmosphérique dans un milieu de biodiversité est en contradiction avec l’urgence des préoccupations environnementales actuelles et met en péril nos territoires naturels, altère nos sources d’eau potable, nuit aux espèces et à la santé des populations locales diverses. Une prise de position claire et des réglementations et le principe de précaution s’imposent donc rapidement.  (Photo prise au Baskatong)
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RICHESSE ET JOYAU DE LA RÉGION

Les programmes mis de l’avant sur le site web de notre municipalité de Mandeville parlent de climat et santé, de compostage, invitent à une marche sur le sentier national. Il y est question de qualité de vie, de chutes du Calvaire, de la rivière Mastigouche, de détente, de sentiers pédestres, de ski de fond, de réserve faunique: « Un territoire envoûtant dans un milieu naturel exceptionnel. Ses rivières sinueuses et ses centaines de lacs enchâssés au coeur de montagnes splendides séduisent tous ceux qui y viennent pour profiter de ses grands espaces et de ses magnifiques paysages ».

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2013 : SONDAGE DE LA MUNICIPALITÉ
La rivière Mastigouche, les cascades et les multiples lacs sont une fierté pour tous les Mandevillois. Un sondage de 2013 de la municipalité auprès de ses citoyens concluait que « l’environnement était très important pour les citoyens » et que ceux-ci « avaient choisi Mandeville pour la qualité de son environnement (nature et villégiature). »

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CHOIX : PROMESSE DE QUALITÉ DE L'ENVIRONNEMENT

Ainsi, nous nous opposons vivement à ce que cette promesse et les raisons qui nous ont fait choisir Mandeville changent. Nous sommes confiants que notre mairesse,Madame Francine Bergeron, et nos conseillères et conseillers seront d’avis qu’il faut faire respecter avec force la réglementation des véhicules hors route sur la voie publique et proposer une autre solution que celle de transformer le Chemin du Parc en autoroute de quads, par ailleurs dangereuse pour les résidents comme pour les quadistes. Nous vous demandons d’agir en faveur des résidents de Mandeville, des villégiateurs qui viennent y chercher ce calme et le charme des richesses naturelles de notre municipalité. Autrement, nous serions en voie de perdre un joyau que nous regretterions tous dans un futur rapproché. Nous vous invitons à prendre exemple sur la municipalité de St-Damien en matière de véhicules hors routes en ce qui a trait à des positions claires et saines.

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EFFET DOMMAGEABLE CONSTATÉ

Plusieurs de nos voisins ont évoqué l’éventualité de devoir déménager, en raison de cette augmentation de quads et de la détérioration de la qualité sonore et environnementale qui en découle. Nous demandons à notre mairesse, à notre conseil et à notre municipalité de rétablir la situation, et de faire appliquer les réglementations qui sont en vigueur et interdites, ailleurs au Québec, avec vigilance. Un contrôle routier suivi sur le chemin du Parc et les environs devrait avoir raison des contrevenants, si des contraventions étaient données et de l’information diffusée.

Nous vous demandons de trouver une solution rapidement. Nous n’avons qu’une option : militer en faveur des choses positives qui nous entourent et faire de Mandeville ce lieu où il fait encore bon vivre en exigeant des changements. Nous nous opposons fermement à ce que le départ de ce sentier nous pollue la vie.

MERCI
Nous remerçions à l’avance notre municipalité d'accéder à cette demande citoyenne et de faire un pas dans la bonne direction.

Photos (sauf exception) : 
Lyne Lefebvre / Mandeville
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Impacts dommageables

- Impacts économiques : voirie et dégradation routière, dépréciation des propriétés, abandon de résidents saisonniers, et de résidents en choix de lieu de vie, de retraite, taxes municipales; etc.

- Impacts écologiques sur les ressources en eau, le déboisement, le paysage, (faune et flore), détérioration des sols, etc.

- Impacts sur la santé : bruit, poussière, émissions, pollution atmosphérique, détérioration.

- Impacts sur la sécurité : vitesse, rencontres, accidents, piétons, chemin municipal naturel, voitures, longues distances.
- Impacts sociaux : baisse de fréquentation, déménagement de la région des résidents fervents d'initiatives saines, augmentation du tourisme occasionnel qui pollue la région (sans payer de taxes) au détriment des habitants locaux. Propriétés se vendent difficilement, et sous l'évaluation municipale.

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 (1). Selon notre lecture, la «Loi sur les véhicules hors route» exige que les quads ne puissent circuler sur plus d’un kilomètre avant d’atteindre le lieu de leur sentier. Il est interdit de rouler sur la route, comme sur l’accotement (Ch. 3 section 1, Art.11). Par ailleurs, il semble qu’il existe un arrêté ministériel sur les véhicules de type côte à côte, qui sont loués dans le secteur.

(2) Le regroupement québécois contre le bruit (RQCB) a publié des rapports sur le bruit des moteurs de motoneiges et VTT. Concernant la pollution atmosphérique : « …on reconnaît que la pollution émise par un quad équivaut selon le modèle à celle provenant entre 15 et 30 véhicules automobiles. (Sharpless, 2001 ; LISEPA, 2001, p.12-13) » référence : extrait du site de la RQCB.
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